11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 20:15

 

 

       015         Histoire d’amour sur fond de désert, de sable, de Touaregs et de haine séculaire, le tout teinté d’un fatalisme lui aussi ancestral et culturel… Les stéréotypes du roman rose sont tous là, mais détournés, utilisés à des fins linguistiques subtiles, et créent un romantisme très réaliste qui reste cependant largement teinté de romanesque…

 


                Les amateurs d’histoires d’amour apprécieront, les connaisseurs souriront, les écrivains le reconnaîtront : il n’existe, tout compte fait, qu’une façon d’aborder le thème de l’amour, mais les procédés pour le dire, eux, resteront infinis, et tout l’art de l’artiste consiste dès lors à créer du jamais-dit sur du encore-dit et du toujours-lu… De quoi réjouir les néophytes comme les professionnels, cette nouvelle-conte-légende d’Afrique du Nord intitulée " J’irai boire à ta source… " se trouve dans le livre «  Un mot, ton angoisse ».


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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 20:14

         L’Égypte ou le combat des dieux… Les ruines témoignent, et leur témoignage est accablant. Oui, la civilisation a été grandiose, mais elle n’est plus. Elle n’est plus que poussière dans le sable du désert, momies asséchées et temples imposants, pour touristes uniquement. Tel que la Bible l’avait annoncé. Nô, Nô-Amôn, Thèbes et son faste oublié. Le Nil et son ruban de fertilité. Une époque révolue, l’échec des dieux face au vrai Dieu.

014          Une page de spiritualité et de poésie lyrique. Les colosses de Memnon pensent. Ils philosophent. Mieux que les hommes, en tout cas. Ils interpellent le passant, cherchant à le faire accéder à une vérité qu’ils détiennent depuis longtemps : ils ne sont rien, que du tape-à-l’œil, du faux clinquant pour égarer, pour tromper. La véritable spiritualité est ailleurs, dans ce qui ne se voit pas. Seuls les faux dieux recourent à des artifices aussi grossièrement humains. La divinité véritable, elle, ne se donne pas à voir. Elle se contente de dire : « Écoute ! » et d’enseigner l’humanité pour son bien et pour le bien. On peut voir les colosses de Memnon et les faux dieux qu’ils ont escortés, on ne pourra jamais voir le vrai Dieu qui donne le souffle de la vie. Et c’est tant mieux, car un tel Dieu élève l’homme, alors que les faux dieux de l’Antiquité l’avilissent.

         Une très belle page de spiritualité et de poésie lyrique. Colosses de Memnon, à lire dans « Le chat de Barbara et autres nouvelles ».

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 20:13

     Si vous êtes collectionneur, vous apprécierez Famille porcelaine, la deuxième nouvelle du recueil intitulé « Rien d’autre qu’un faiseur d’histoires ». 

Amateurs de coquillages
à vos marques ! Des
de la Réunion aux
Madagascar et
-lusques nacrés
mettent en vedette.
sera le plus beau, le
cher ! De quoi rappeler
-tables querelles à propos
013 et amoureux  de  la  mer,
Antilles
à l’Ile Maurice,
Seychelles, sans oublier
l’Afrique, les mol-
se racontent et se
C’est, bien sûr, à qui
plus précieux, le plus
aux humains leurs inévi-
 de  la  prééminence...     

     Comme quoi, on peut être une porcelaine et vouloir la vedette au détriment de ses compagnes du fond des mers ! Ce qui amène une discussion menée tambour battant sur la notion de beauté. Peut-on être beau, indépendant du regard des autres et privé d’éléments de comparaisons extérieurs ? Ou a-t-on besoin des autres pour exister dans sa splendeur ? Et si la beauté n’était qu’une notion des plus relatives, qui ne se crée que dans la diversité et la communion avec les autres ?

      Découvrez-le en même temps que les héroïnes de Famille porcelaine, qui vous permettent, l’espace d’un instant, d’intégrer leur univers marin, pour votre plus grand plaisir…

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 20:12

 

             Il inspire, il attire. Il terrorise, il fascine. Mystérieux, brut, ancestral, traditionnel. On l’achète, on le respecte, on le vénère. Mais qui est-il, au juste, ce masque africain qui séduit les Européens ? Et pourquoi un tel engouement ? Se pourrait-il qu’au-delà des idoles, du bois et des sculptures rudimentaires il y ait les mânes des ancêtres, le culte des esprits et les rites d’une religion qui perdure en dépit de tout ? Que la magie rejoigne le spiritisme pour faire opposition à Dieu et jouer la contrefaçon ?

             Et l’Européen, dans tout cela, lui qui se laisse si facilement séduire par les masques des autres, évolue-t-il pour autant sans masque, dans un monde qui se cache toujours plus sous les faux-semblants et les apparences trompeuses ? Et si jamais le masque était universel, et qu’il n’y ait, au demeurant, que d’infimes variantes en matière de tromperie ? Voilà qui donne à penser. Une méditation philosophique sur le thème du masque africain, de la magie et du spiritisme, par Malika Audoware, qui a vécu des années en Afrique, dans le berceau du vaudou. De la poésie aussi, avec un réalisme décapant pour démystifier les mythes et recadrer le véritable problème à la mesure de l’humanité : tout le monde porte son masque, à chacun de l’enlever s’il l’ose !

              La nouvelle intitulée  Masque africain se trouve dans « Naître au souffle de la vie », qui comporte d’autres nouvelles d’inspiration africaine.

 

 

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 20:11

     Où commence la fiction et où s’arrête la vérité littéraire ? Impossible de le définir avec certitude. On reproche à certaines nouvelles, Un livre pour Laurette, par exemple, d’être « trop réelles ». Qu’est-ce que ça veut dire, « trop réel » ? Que c’est la vérité, ce qui est dit ? Mais bien entendu, que c’est la vérité. Oui, de nos jours, les adolescents se mutilent pour dériver la souffrance intolérable qui les empêche de vivre. Oui, ils le cachent. Mais il y a plus grave ! C’est que les adultes le cachent, refusent de traiter le problème et disent en lisant cette nouvelle : «  C’est trop réel. » Comme si la vérité pouvait être trop vraie. Ou pas assez artistique. Mais la vérité est là, il faut bien vivre avec, et peut-être que le meilleur moyen de venir en aide à tous ces adolescents qui crèvent de peur en silence et qui se mutilent pour se donner une chance de pouvoir continuer à vivre, c’est précisément d’en parler. Comme d’une réalité. De faire vrai, de donner à penser que c’est du vrai. Pour qu’on puisse un jour en parler en toute liberté, ce qui permettrait enfin au vrai problème de s’exposer, donc d’être admis, puis traité. De trouver des solutions. De pouvoir lutter efficacement contre un fléau de notre époque. Le rôle de l’art, c’est peut-être aussi ça, non ? D’améliorer la vie des gens. La fiction ne se substitue plus seulement un instant à la réalité pour l’adoucir, mais elle affronte courageusement la réalité pour la faire connaître, pour la donner à combattre. Un combat dans l’arène, voilà ce que peut aussi être l’art, sans pour perdre de son charme. Un livre pour Laurette, la nouvelle qui parle sans pudeur déplacée de l’automutilation, se trouve dans le livre de Malika Audoware intitulé : « Un mot ton angoisse ».

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 20:10

               Vous jouez d’un instrument ? Vous êtes amateur de chant ? Alors, pourquoi ne pas écrire ? Vous ne voyez pas le rapport… il en existe pourtant un : les mots chantent, les mots dansent, 010les mots s’inscrivent sur une partition au fur et à mesure que vous les utilisez,  ils ont leur souffle, à vous de bien le placer, de bien le gérer, d’en jouer et d’en tirer des effets. Sur tous les tons, sur tous les rythmes. On peut les faire syncoper, créer des dissonances, aussi. Ou au contraire les unir en harmonie, les faire cheminer dans la même direction, tous d’accord les uns avec les autres. Vous en doutez encore, que les mots ne soient rien d’autre que de la musicalité ? Alors, testez-le.


             Lisez La leçon de piano, une nouvelle tirée du livre « Rien d’autre qu’un faiseur d’histoires ». Une mélodie douce aux charmes de l’enfance et de la discrétion, tout en nuances et en subtilités, en ombres chinoises. Une mélodie qui chantera encore longtemps en vous lorsque la nouvelle s’épanouira en accord sur la phrase finale, la chute, le point d’orgue, l’apogée. Vous tentez ? Vous m’en direz… des nouvelles !!!


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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 20:09

           " Aimez-vous les histoires d’amour, celles qui remplissent les yeux de grosses larmes parce qu’elles se terminent toujours mal, comme au cinéma, comme dans la vie, comme dans toutes les vies ? "009

           Ainsi l’auteur interpelle-t-il son lecteur avant de lui donner ce qu’il attend, une romance, un drame, des héros tragiques, de l’impossible qui transcende tous les impossibles. Ce printemps que nous ne vivrons pas ensemble est incontestablement un petit chef-d’œuvre, un jeu sur les clichés littéraires et les images toutes faites qui, du coup, s’en trouvent agréablement renouvelées et frôlent parfois le sublime, tant elles se chargent d’émotions vraies. Ambiguïté suprême de ce qui a peut-être été vécu à moins qu’il ne s’agisse de fiction dans toute sa splendeur…

           Qu’importe ! Telle est  « La suspicion des mots », vous a prévenu Malika Audoware. Laura et Peter vous happent dans le sillage de leurs sentiments, vous entraînent sur leur passerelle, qui oscille, himalayenne, et parviennent à vous convaincre que l’amour, leur amour, sera toujours bleu, la plus belle couleur de la vie et de l’amour !

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 20:08

La suspicion des mots ou le jeu de la vérité et du mensonge… La fiction littéraire dans toute sa splendeur, avec de l’imaginaire, du rêve, de la réalité et de l’émotion. 008C’est aussi l’occasion pour Malika Audoware de raconter comment on en vient à se parer du nom des autres. Une nouvelle originale, Le nom des autres, où elle se révèle tout en conservant ce grand mystère des mots qui est peut-être la caractéristique la plus inédite de son style. Une nouvelle autobiographique, comme beaucoup d’autres dans ce recueil, qui se termine avec un paroxysme d’intensité qu’on n’oubliera pas de sitôt : « L’amour, ça ne se voit pas, ça ne se sait pas, ça s’offre sans qu’on vous le rende. Ça fait atrocement souffrir, on en est détruit, mais on peut toujours en renaître. Plus fort, plus sûr de ce qu’on est prêt à redonner, aux mêmes ou à d’autres, car la vie vous sépare et vous déchire plus qu’elle ne vous unit. Et c’est ainsi qu’un jour on devient ce qu’on est, Malika Audoware, un nom d’emprunt, le nom des autres, de ceux qui nous ont honorés, peut-être sans l’avoir réellement voulu. » Amateurs de biographies, d’autobiographies ou de linguistique à l’état pur, c’est ce livre qu’il vous faut.

Retrouvez cette nouvelle dans le livre « La suspicion des mots ».

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 20:07

   

Vous est-il arrivé de n’avoir pas été compris

de l’un de vos interlocuteurs ?

       

         Plus souvent qu’à votre tour, sans doute. C’est que, voyez-vous, les mots disent toujours plus, ou toujours moins, ou pas assez, ou trop. Ils sont souvent suspects aux autres, à ceux qui nous lisent, à ceux qui nous écoutent.

007         Alors, dans ces conditions, écrire ou ne pas écrire, dire ou ne pas dire, telle est la question ! Une interrogation linguistique profonde et toute en finesse, qui se poursuit de nouvelle en nouvelle, qui se décline sur tous les styles, histoire d’amour, analyse psychologique ou sociologique, avant de se terminer en pirouette littéraire très réussie : pour ne pas souffrir trop de la suspicion des mots, autant se retrancher derrière « le nom des autres », un pseudonyme. 

                                        *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *

« La suspicion des mots », Une écriture sur l’écriture des plus réussie.

  

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 20:06

         Sagesse africaine, philosophie du bon sens et de l’expérience, traditions et superstitions dans toute leur splendeur, qu’elles soient africaines ou européennes, problèmes contemporains, enfance déracinée, misère au quotidien dans les grandes villes et analyse sociologique et comportementale d’une société qui se meurt… Le tout évoqué avec émotion, finesse et art, avec en prime des formules aux allures proverbiales qu’on n’oubliera plus…

    

006

 

 

      «  Tu ne peux pas partir seul, lui dit l’homme.

  

  Le message le plus important du monde se délivre à deux.

 

  Le jour où tu seras fatigué, je continuerai pour toi.


  Le jour où je n’en pourrai plus, tu prendras la relève. »

 

 

    

        Ainsi naît-on, un jour, quand on a acquis la sagesse de l’expérience, au souffle de la vie, de la vie véritable. On dépasse alors définitivement le stade du bonsaï pour s’élever à la stature du baobab.

          Cette nouvelle se trouve dans le livre «  Naître au souffle de la vie ».

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Profil

  • : Littérature : la nouvelle se renouvelle !
  • : Promotion d'un nouvel auteur et descriptif de ses œuvres. Renouveler un genre, la nouvelle. Faire exploser les clichés, le genre narratif, apprendre à suggérer plutôt qu'à dire, à évoquer plutôt qu'à décrire, susciter des émotions sans jamais les manifester totalement, frôler le tragique sans jamais oublier de le tempérer d'humour, s'intéresser aux personnalités atypiques et aux exclus de ce monde... vous allez voyager ! En Afrique, en Asie, dans les Îles.
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Je m'intéresse particulièrement au comportement humain, aux différences culturelles, à la façon de penser des autres, à la manière qu'ils ont de se dire ou de ne pas se dire, aux mots qu'on utilise ou qu'on se refuse à utiliser...

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