1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 21:05

         Titre emblématique d’une de ces familles modernes à problèmes qui hantent les banlieues. Famille éclatée, recomposée plusieurs fois, où les enfants se disputent, se jalousent, 065.jpgmais cohabitent dans une entente cordiale dès qu’il s’agit de faire des bêtises ou de mettre en échec certaines catégories de personnes, les parents, les professeurs, la police, les médecins.


        Un roman au rythme soutenu et tout en rebondissements, qui mène du rire à l’indignation, en passant par l’attendrissement. C’est qu’on finit par les aimer malgré nous, les gosses de la famille Riqui ! Surtout lorsqu’ils essaient de s’ouvrir au monde qui les entoure et d’accéder à une autre dimension dont on ne leur a jamais parlé et qui les dépasse : la spiritualité. « Famille Riqui », un roman agressif et résolument moderne de Malika Audoware qui deviendra un grand classique de demain.

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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 21:04

        On parle régulièrement des JMJ et du renouveau spirituel, et on s’en félicite. La nouvelle " J. and J. " de Malika Audoware, dans « Et le Chinois pleurait », 064.jpgparodie quelque peu le thème du renouveau spirituel. Lire une nouvelle fois la Bible ou un Evangile, mais avec un œil neuf et en solitaire, cela ne peut-il pas aboutir à un renouveau spirituel encore plus riche ? Défi relevé. Jésus et Judas, une histoire d’amour jusqu’au bout de la traîtrise et de la corruption, évoquée par la bouche du traître même, qui ne se reconnaît comme tel qu’au terme du récit, voilà qui est peu banal et très fort en psychologie.

        A découvrir, si on est en quête de " renouveau spirituel "…

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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 21:03

        Dire sans dire, laisser le lecteur pressentir sans lui révéler, le laisser créer son histoire personnelle à partir d’une trame à peine esquissée, 063.jpgvoilà le thème de la nouvelle « Et le Chinois pleurait », de Malika Audoware. En effet, quelle famille ne comporte pas ses drames, ses peines, ses cicatrices psychologiques plus ou moins ineffaçables ? Quelles relations, filiales ou fraternelles, ne se transforment pas, un jour, en plaies inguérissables ou purulentes ? On s’y reconnaît, on identifie ses impressions, ses sentiments, son malaise grandissant. Et pourtant, rien n’est dit de la tragédie sous-jacente.

        N’est-ce pas là la définition même de l’art, cette ouverture où chacun s’implique à sa façon ?

        On vous laisse décider…

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 21:02

" Science sans conscience… " On connaît la suite. Mais en voit-on les conséquences dans la vie de tous les jours ? Oui. 062.jpgNotre époque prend un plaisir morbide à étaler, à exposer les scandales les plus divers de la science et des scientifiques. Comme si cela devait remettre en cause la science et ses avancées. Comme si la science, qui glorifie l’ingéniosité de l’homme, devait aussi se soumettre à l’implacable constat de la petitesse et de la vanité de ses scientifiques. Car si la science est admirable, les hommes qui l’illustrent le sont moins, soumis à cette loi à laquelle ils n’échappent pas plus que les autres : ils sont imparfaits, faillibles, et soumis à l’erreur. Ils peuvent aussi être malhonnêtes, par choix, pour leur profit, pour leur gloire. Alors, un génie peut-il être un monstre dénué de tous scrupules ? « A/A », le dernier livre de Malika Audoware, aborde cette hypothèse, sous une forme qui vous donnera à réfléchir.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 21:01

        Quand l’homme choisit de se faire Dieu, il organise le monde autour de sa personne et impose ses lois aux autres, les faisant entrer de gré ou de force dans des rapports de vassalité. 061.jpgL’homme qui s’attribue le rôle de Dieu appelle cela "être libre". Ses vassaux, eux, considèrent qu’il s’agit d’une forme nouvelle et inédite de tyrannie.

        Le XXIème siècle explose en création de formes inédites de tyrannie. L’une d’elles consiste à incarcérer les gens, acte qu’on pourrait schématiser ainsi :  " Je t’impose ma vision du monde, brutale et sanguinaire ; en retour, tu m’enfermes pour me réformer. Mais cette " punition " ne fait que renforcer mon droit à la liberté et à l’autonomie, ce qui fait qu’une fois sorti, je redoublerai d’indépendance et d’abolition des lois, de toutes les lois. " Cercle vicieux, désagrégation de la société, de l’être humain.

        Telle est la pensée qui sous-tend " Bienvenue en enfer ", de Malika Audoware, dans « A/A ».

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 21:00

060      Barreaux pour le corps, cerveau pour le moral, capacités pour l’intelligence…

      La prison est-elle juste un état physique, ou le détenu est-il victime de sa propre prison mentale, cette inaptitude à accepter la société qui l’entoure et qu’il rejette comme si elle devait le détruire ?

      Son véritable ennemi est-il l’État, la Loi, la police, le système judiciaire ou l’enfer carcéral ? À moins qu’il ne s’agisse de lui-même, de ses schémas de pensée, de sa conception du monde, de la société, des autres et de l’appréhension de sa propre personne dans le monde ! Une réflexion philosophique et sociologique sur la liberté et les limites de l’être humain au sein d’une société qui revendique encore ses normes.

      À lire dans « A/A », de Malika Audoware.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 20:59

          Un débat vieux comme le monde, où chacun essaie de faire valoir la supériorité de son opinion, sans jamais envisager que l’un puisse avoir besoin de l’autre et coexister avec son antagoniste pour donner son sens à la vie… 059.jpgQue la science s’oppose à la religion, et la dictature s’imposera. Que la religion éradique la science, et la superstition triomphera. Mais que la science puise aussi au domaine du sacré et respecte la divinité, et alors l’être humain cesse d’être « un rat, descendant de rat », au comportement de rat, pour s’élever à sa stature véritable, celle de l’homme en quête du meilleur, pour lui et pour la société à laquelle il s’intègre sans problème. « A/A », une nouvelle fantastique de Malika Audoware, qui pose le problème de la cohabitation pacifique de la religion et de la science, dans un univers fortement médiatisé par la théorie de l’évolution.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 20:58

        Quel rapport, direz-vous ? Un immense. Hier en liberté, aujourd’hui détenu, qu’est-ce qui fait la différence, y avez-vous déjà pensé ?

058.jpg        Sans doute que non, alors, Malika Audoware le fait pour vous dans « A/A », avec ce texte surprenant, intitulé " Bienvenue en enfer ". Les personnes que vous côtoyez au quotidien, qui sont-elles exactement ? Et si elles en sortaient, de la maison de détention ? À moins qu’elles n’aient un bracelet électronique...

        Mais qu’est-ce que cela implique, au juste ? Et pour elles, et pour vous ? Quelle zone sert de frontière entre ce qu’on appelle encore, d’un point de vue social,     " la norme " et " l’anormal " ?

        Et si jamais cette frontière sécurisante n’existait que dans notre imagination, et que la réalité soit plus effarante que tout ce qu’on pourrait jamais imaginer dans nos cauchemars les plus fous ?

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 20:57

 

        Et si la fameuse théorie de l’évolution, qu’on enseigne en oubliant de préciser qu’il ne s’agit, justement, que d’une « théorie » (allégations non encore prouvées), constituait en fait une régression sociale ? Parce qu’un animal qui

évoluerait jusqu’au statut

entreprendre de se détruire

ce qui le dérange, aurait

fait de rester à son statut

non ? Le singe que nous

avoir été aurait sans doute

de continuer à vivre de

habitat naturel au lieu

fumer, à se droguer, à

complots terroristes et à

qui aurait contribué à le

057

d’être humain pour

et de détruire tout

sans doute mieux

primitif d’animal,

sommes sensés

été mieux inspiré

fruits dans son

d’apprendre à

fomenter des

détruire la société

faire évoluer

              Fléau et fatalité, ou miracle et liberté, à quoi ressemble l’homme, au demeurant ? Voici posé le fondement de la nouvelle originale et pleine d’imprévus de Malika Audoware, «  A/A » . De quoi nourrir votre réflexion.

 

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 20:56

 

Le danger de créer, c’est de s’attacher à sa création et d’en tomber amoureux. Voilà, évoqué avec humour, 056.jpgle thème de la nouvelle de Malika Audoware, à découvrir dans son nouvel ouvrage, « A/A ». Bah ! Quel danger, direz-vous ? Celui de succomber à sa passion, d’en mourir étouffé, solitaire, fou, rejeté de tous et surtout de soi-même.

        Quand l’art se révèle assassin… Voilà qui aurait pu servir de titre à "Rêve de marbre". Rafaël, sculpteur de talent, se laisse peu à peu dévorer par la jalousie la plus effrénée et en meurt… et tout cela pour quoi ? Pour une statue !

        Oui, mais pas n’importe laquelle… Je n’en dis pas plus ! À vous de le découvrir… Bonne lecture.

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Profil

  • : Littérature : la nouvelle se renouvelle !
  • : Promotion d'un nouvel auteur et descriptif de ses œuvres. Renouveler un genre, la nouvelle. Faire exploser les clichés, le genre narratif, apprendre à suggérer plutôt qu'à dire, à évoquer plutôt qu'à décrire, susciter des émotions sans jamais les manifester totalement, frôler le tragique sans jamais oublier de le tempérer d'humour, s'intéresser aux personnalités atypiques et aux exclus de ce monde... vous allez voyager ! En Afrique, en Asie, dans les Îles.
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Je m'intéresse particulièrement au comportement humain, aux différences culturelles, à la façon de penser des autres, à la manière qu'ils ont de se dire ou de ne pas se dire, aux mots qu'on utilise ou qu'on se refuse à utiliser...

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